En ce qui concerne l’emploi et les revenus, la qualité compte aussi. En effet, comme il a déjà été écrit dans ces pages, un bon salaire, la sécurité de l’emploi et des conditions de travail décentes vont de pair avec un taux d’emploi élevé. De nouvelles données de l’OCDE sur la qualité de l’emploi dans 45 pays étayent cet avis. Les données portent sur trois grandes dimensions du bien-être : la qualité des revenus d’activité, c’est-à-dire la contribution de l’emploi au niveau de vie matériel et à la distribution des revenus dans la population active ; la sécurité de l’emploi, à savoir le risque de chômage et son coût ; et la qualité de l’environnement de travail.
Depuis 2006, la Suède a alloué 1 % de son revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement (APD). En 2017, elle était, en pourcentage du RNB, le plus grand fournisseur d’APD parmi les pays du Comité d’aide au développement de l’OCDE, dépassant l’objectif de 0.7% fixé par les Nations Unies.
La Finlande est peut-être la première de la classe en matière d’éducation, mais elle brille beaucoup moins lorsqu’on parle de productivité, même si la production par heure travaillée y est supérieure de 15 % à la moyenne de l’OCDE. En fait, la croissance de la productivité a reculé depuis la crise financière survenue il y a dix ans.
Saviez-vous qu’il existe un lien entre le diabète et le niveau d’études ? Il ressort d’un examen approfondi des données d’Eurostat (voir graphique) que, dans l’Union européenne, les personnes les moins instruites sont plus de deux fois plus nombreuses à déclarer souffrir de diabète que celles qui ont le niveau d’études le plus élevé.
Malgré les campagnes de prévention menées depuis plusieurs décennies, les accidents de la route font encore 1,2 million de morts et plusieurs millions de blessés graves par an dans le monde.
Les inégalités de revenu entre zones urbaines et rurales sont montées en flèche récemment en Chine. Le revenu par habitant des ménages urbains était trois fois supérieur environ à celui des ménages ruraux en 2012, contre deux fois et demie en 1978.
La diffusion de l’informatique en nuage (cloud computing) au sein des entreprises privées a progressé au cours des dernières années, en particulier dans les grandes structures. En 2014, 22 % des entreprises des pays européens membres de l’OCDE avaient recours à des services d’informatique en nuage, avec des taux allant de 6 % en Pologne à 50 % en Finlande. Dans la plupart des pays, l’adoption est plus forte dans les grandes organisations – près de 40 % – que dans les petites et moyennes entreprises – autour, respectivement, de 21 % et 27 %. Seules la Suisse et la République slovaque font figure d’exception, avec un scénario inverse.
Les échanges entre la Corée et l’Afrique ont plus que quadruplé depuis la fin des années 1990. Avec un total d’importations et d’exportations de 26,5 milliards USD en 2014, la Corée est l’un des partenaires commerciaux du continent qui s’est imposé le plus vite au cours des dix dernières années.
En Corée, les hommes sont traditionnellement plus instruits que les femmes, avec un décalage particulièrement notable dans le supérieur : 34 % seulement des titulaires d’un doctorat ou équivalent sont des femmes, soit l’une des proportions les plus faibles des pays du G7 et de l'OCDE. Cependant, l’éducation des Coréennes a considérablement progressé pendant la dernière décennie.
S’il y a un domaine dans lequel la Corée s’est hissée dans le peloton de tête des pays de l'OCDE en 20 ans, c’est l’éducation. Selon le Programme PISA de l'OCDE, qui évalue les compétences des élèves de 15 ans dans le monde entier, les jeunes coréens ont de meilleurs résultats scolaires que la plupart de leurs pairs dans les autres pays de l'OCDE. À la dernière évaluation de 2012, la Corée se classait première en mathématiques et deuxième en compréhension de l’écrit derrière le Japon, et figurait parmi les sept meilleurs pays en sciences, sur un total de 64 pays et économies participants. Le pays se classait déjà parmi les meilleurs en 2009.
La croissance du PIB réel a ralenti dans la plupart des économies émergentes d’Asie en 2014 et est restée modeste en 2015, selon Economic Outlook for Southeast Asia, China and India 2016. En fait, la plupart des pays de la région ont enregistré une croissance plus lente en 2015 qu’en 2014, sauf le Brunei Darussalam, la Thaïlande, le Viet Nam et l’Inde. La Chine et la région de l’ASEAN ont connu leur plus faible croissance depuis le début de la crise financière mondiale.
Depuis la crise, la croissance de la productivité des économies de l’OCDE ralentit. Entre 2007 et 2013, la productivité du travail a augmenté de 3,7 % dans l’ensemble de l’OCDE, voire a baissé dans certains pays comme les Pays-Bas et le Royaume-Uni (voir graphique). Une étude de la Banque de France, mentionnée dans ce magazine en 2014, évoquait un « ralentissement impressionnant » de la croissance de la productivité des pays développés depuis le début des années 2000, et retraçait ses fluctuations aux États-Unis, dans la zone euro, au Japon et au Royaume-Uni de 1890 à 2012.
En ce qui concerne l’emploi et les revenus, la qualité compte aussi.
Depuis 20 ans, le soutien apporté aux producteurs agricoles dans 49 pays étudiés par l’OCDE suit une tendance à la baisse.
L’agriculture ayant déjà su répondre à l’évolution de la demande dans le passé, on pourrait dire que la sécurité alimentaire est plus une question d’accessibilité financière que de production.
Le paysage financier en Afrique a considérablement évolué depuis 2000. Les apports privés extérieurs que sont les investissements et les transferts des migrants sont désormais les moteurs de la hausse des financements extérieurs, selon les Perspectives économiques en Afrique 2015.
L’économie florissante de l’Asie du Sud-Est représente un défi majeur pour l’environnement : durant les dernières décennies, son modèle de croissance a reposé sur une exploitation intensive des ressources. Son capital naturel représente plus de 20 % de sa richesse totale, contre 2 % en moyenne pour les pays de l’OCDE.
Depuis des décennies, les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) progressent. Un petit groupe de grands pays est responsable de l’essentiel de ces émissions mondiales.
Pris ensemble, les secteurs de l’édition, des télécommunications et de la diffusion audiovisuelle sont une source importante de croissance de la valeur ajoutée dans l’OCDE, bien qu’ils représentent moins de 4 % de l’emploi total. Ce secteur de l’information couvre une vaste gamme d’activités, de la fabrication d’ordinateurs et d’articles optiques aux services de communication.
Il y a dix ans, acheter en ligne était la nouvelle mode, aujourd’hui, ce serait devenu la routine. Qu’en est-il réellement ?
Entre 2010 et 2014, les impôts sur les salaires ont augmenté d’un point de pourcentage, à 35,9 % pour le travailleur moyen, selon Les impôts sur les salaires 2015. En conséquence, la différence entre les coûts salariaux globaux et les salaires perçus par les travailleurs (le coin fiscal) s’élargit. Qu’en est-il sur les marchés émergents ?
Les prix des produits alimentaires, comme ceux de nombreux autres produits, ont baissé ces deux dernières années.
Et si le numérique simplifiait nos relations avec l’administration ? Consulter des documents, télécharger des formulaires ou remplir des formalités en ligne ne sont que quelques exemples des services d’administration électronique désormais proposés dans la plupart des pays de l’OCDE.
Les habitants de la zone OCDE vivent plus longtemps et en meilleure santé, grâce à l’amélioration des modes de vie et des traitements médicaux. Toutefois, le nombre de médecins pourrait aussi avoir une incidence.
Le problème des inégalités de salaires entre hommes et femmes continue de se poser, malgré des décennies de lois telles que le Equal Pay Act américain et l’égalité de salaires stipulée par le Code du travail français depuis un demi-siècle. Non seulement les femmes gagnent toujours moins que les hommes à travers le monde, mais l’ONU prévoit un maintien de cette situation pendant encore 70 ans.
Saviez-vous que le rythme de croissance de la productivité ralentit fortement dans toute la zone OCDE ? Un ralentissement au demeurant continu depuis le début des années 2000, après le bref sursaut des années 1980-1990 dû notamment à la démocratisation des technologies de l’information et de la communication.