Les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle majeur, crucial dans bien des cas, dans nos économies et dans nos sociétés. Dans les pays de l’OCDE, 99 % environ des entreprises sont des PME. Principales pourvoyeuses d’emplois, elles concentrent environ 60 % de l’emploi dans le secteur manufacturier et 75 % dans celui des services, et sont à l’origine, en moyenne, de 50 à 60 % de la création de valeur ajoutée. Dans les économies émergentes, elles représentent jusqu’à 45 % de l’emploi total et 33 % du PIB.
Nous traversons des temps difficiles pour la coopération internationale. Dans un contexte où les appels au protectionnisme et au nationalisme semblent se renforcer, nous sommes, à l'OCDE, fermement attachés à la défense de l’ouverture et de la coopération, qui constituent, à nos yeux, les plus sûr moyens de construire des politiques meilleures pour une vie meilleure. Nous risquons sinon de réduire à néant de nombreuses réussites que nous avons atteintes ensemble, en tant que communauté internationale, depuis la création de l'OCDE il y a 55 ans.
Dans le roman Le Guépard, de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, le personnage de Tancredi Falconeri prononce ces mots célèbres : « Il faut que tout change pour que tout reste comme avant. » L’aristocratie sicilienne qu’il représente n’a qu’un moyen de préserver ses privilèges face au Risorgimento de Garibaldi : modifier les choses en surface pour que, dans la pratique, rien ne change.
En 2016, nous fêtons le 20e anniversaire de l’adhésion de la Corée à l’OCDE. Pendant ces deux décennies, la Corée a brillamment réussi à faire converger ses niveaux de vie vers ceux des pays les plus performants de l’Organisation. En effet, comme le montre cette édition spéciale, la Corée, qui figurait parmi les pays les plus pauvres du monde il y a un demi-siècle encore, est désormais 11e économie mondiale et 6e puissance exportatrice. Elle a vu naître certaines marques les plus connues au monde, qu’il s’agisse de voitures, de smartphones ou du style K-pop qui a séduit les jeunes du monde entier. Il n’est pas surprenant que l’on parle de « miracle de la rivière Han » pour évoquer la transformation du pays.
Internet représente dorénavant une part intégrante de nos vies ainsi qu’un élément essentiel de l’économie mondiale.
S’alimenter est un besoin vital qui conditionne notre bien-être. Or, à mesure que l’humanité s’urbanise, elle tend à négliger l’agriculture, ce qui est dangereux. La réunion des ministres de l’Agriculture de l’OCDE, les 7 et 8 avril, vise précisément à prévenir ce processus en contribuant à définir un nouveau paradigme pour les politiques agricoles, au service d’un système alimentaire plus productif, compétitif et durable pour tous.
Lors de ma présentation de l’Étude économique 2011 de l’Irlande par l’OCDE, l’économie irlandaise connaissait les affres d’une profonde récession. Depuis deux ans, les perspectives se sont éclaircies. Je suis ravi aujourd’hui de voir à quel point et à quelle cadence le pays a su rebondir.
Malgré presque une décennie d’efforts politiques, l’économie mondiale reste convalescente. Les séquelles de la crise sont toujours visibles : croissance atone, chômage obstinément élevé dans plusieurs pays, échanges et investissement en berne, et perte de confiance profonde de la part des citoyens. Toute perspective de voir les économies avancées ou émergentes renouer résolument avec la croissance s’éloigne depuis un an. Toutefois, revenir sur les causes de nos difficultés pourrait nous aider à trouver des solutions.
Si l’année 2015 a été marquée par des accords durement acquis, 2016 sera sous le signe de la mise en œuvre. Les accords font l’actualité, leur mise en œuvre améliore la vie des populations.
Le moment est historique. D’ici la fin de l’année, le nombre de demandeurs d’asile dans l’Union européenne dépassera le million. Le coût humain de cette crise des réfugiés est terrifiant. Pourtant, dans presque tous les cas, les gouvernements européens ont apporté une réponse frileuse à cette catastrophe, reconnaissant au mieux la nécessité d’en faire davantage, tout en s’inquiétant des conséquences.
La Conférence des Nations Unies (COP21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre offre une occasion unique de parvenir à un nouvel accord international pour combattre le changement climatique et accélérer notre transition vers une économie bas carbone. Les participants à ce sommet sont conscients de l’urgence de la situation. Cependant, au vu des contributions nationales annoncées jusqu’ici, il nous faudra redoubler d’ambition pour que la hausse des températures mondiales ne dépasse pas la limite convenue des 2ºC. L’« imbroglio du carbone » dont sont tributaires nos économies menace de nous faire entrer en collision avec la nature.
Le commerce international est un levier indispensable du développement. Mais ses coûts élevés empêchent les pays en développement de tirer pleinement profit des possibilités de développement, de croissance et de création d’emploi qu’offre le marché mondial.
Bientôt sept ans se sont écoulés depuis l’effondrement de Lehman Brothers en septembre 2008, qui a marqué le début de la plus grave crise économique et financière de notre époque. Le pire est derrière nous et l’économie mondiale se rétablit progressivement, mais bien plus lentement que lors des cycles précédents. Pour atteindre une croissance robuste et inclusive, il faudra beaucoup de travail et un effort concerté.
« La vie offre de multiples possibilités, mais aucun choix. » Lorsqu’ils seront réunis à Brisbane en novembre pour définir leurs stratégies économiques futures, les dirigeants du G20 devraient méditer cette phrase du Prix Nobel de littérature australien Patrick White.
«La perte de Kenji Goto nous affecte d’autant plus que son épouse a travaillé à l’OCDE entre 2008 et 2012. Nos pensées, notre sympathie et nos prières les accompagnent, elle et ses filles, dans ce moment difficile.»
« Des économies résilientes et des sociétés inclusives : donner à chacun les moyens de l’emploi et de la croissance » : le thème de la Réunion du Conseil au niveau des ministres (RCM), tenue à Paris les 6 et 7 mai derniers, en parallèle avec le Forum de l’OCDE (5 et 6 mai), était particulièrement pertinent alors que l’incertitude économique mondiale, le chômage et le creusement des inégalités soulignent la nécessité de donner à tous les moyens de réaliser leur potentiel.
Gabriel García Márquez a écrit un jour : « La sabiduría nos llega cuando ya no sirve para nada » ( « La sagesse vient à nous lorsqu’elle ne sert plus à rien » ). Ce Forum de l’OCDE sera l’occasion de prouver le contraire. Après six années de crise, le monde a d’urgence besoin de notre sagesse, de notre inspiration et de nos idées novatrices. Plusieurs milliards de personnes sont dans l’attente de cette idée nouvelle, qui pourrait naître ici, à l’OCDE.
Nous restons aux prises avec la pire crise économique du dernier demi-siècle. Face aux sombres perspectives à court terme, l’opinion publique mondiale est en droit de s’interroger sur l’aptitude des dirigeants politiques à trouver une voie de sortie.
Nous célébrons le 50e anniversaire de l’OCDE alors que la pire crise financière et économique de notre génération touche à sa fin. Le temps est venu de faire le point et de nous poser les bonnes questions. Pourquoi n’avons-nous pas su éviter la crise ?
La crise est-elle enfin derrière nous? En ce début de deuxième semestre 2010, la question est sur toutes les lèvres. Selon les dernières Perspectives économiques, la zone OCDE connaîtra une croissance d’environ 2,7 % en 2010. Mais si l’économie mondiale n’est sans doute plus en soins intensifs, elle reste très fragile, comme le soulignent l’instabilité des marchés, l’augmentation de la dette publique et l’ampleur du chômage. Un facteur essentiel fait défaut : la confiance. Comment la restaurer? Les gouvernements des pays de l’OCDE sont confrontés au double défi de relancer la croissance tout en remettant de l’ordre dans les finances publiques. Ce sont les deux faces d’une même médaille, et seul un nouvel équilibre entre elles permettra une reprise durable.
Conserver une vue d’ensemble, telle est la difficulté pour tout gouvernement confronté à une crise. C’est particulièrement vrai aujourd’hui dans les pays de l’OCDE, qui connaissent, du fait de la crise financière de 2008, des déficits budgétaires très élevés et une lourde dette. Aujourd’hui, la plupart des pays, petits ou grands, doivent faire de nouveaux sacrifices. Et l’on comprend la colère de leur population, qui considère à juste titre qu’elle n’est pas responsable de la situation actuelle.
L’année 2010 a commencé avec un tremblement de terre dévastateur en Haïti qui a tué plus de 100 000 personnes et a pratiquement détruit le pays. Nous tenons à exprimer notre sentiment de solidarité envers le peuple haïtien. Cette tragédie ravive le triste souvenir du tsunami, survenu juste avant la nouvelle année 2004. Rien ne peut remplacer la perte d’êtres chers.
Nous saluons et soutenons l’adoption du plan de sauvetage systémique annoncé les 19 - 20 septembre par le gouvernement des États-Unis. Ce plan contribuera à rétablir le fonctionnement normal des marchés de capitaux et à préserver l’emploi et l’activité économique.
Aux termes de ce plan, le Trésor des États-Unis doit être habilité à émettre jusqu’à 700 milliards USD de titres du Trésor pour financer le rachat d’actifs compromis liés à des créances hypothécaires auprès des établissements financiers opérant aux États-Unis.
L’annonce de ce plan a déjà suscité un retour partiel à la normale sur les marchés américains et mondiaux des capitaux.
Hausse de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, élévation des températures, multiplication des sécheresses et des tempêtes dévastatrices ; expansion des espaces urbains et agricoles entraînant l’extinction d’un nombre croissant d’espèces animales et végétales ; épuisement des ressources naturelles ; 1 milliard de personnes en plus vivant dans des zones pauvres en eau d’ici 2030 et recrudescence de la pollution, des maladies et des décès prématurés. Comment rester indifférent à ce scénario du pire, exposé dans l’édition 2008 des Perspectives de l’environnement de l’OCDE ?
Lors du Sommet de Heiligendamm en juin, et à la réunion ministérielle de l’OCDE au mois de mai à Paris, l’avenir de l’économie mondiale était dans tous les esprits. La raison en est simple : la configuration économique et politique de la planète a changé, et il devient évident que seule une intensification de la coopération entre les principaux acteurs mondiaux permettra d’avancer sur les grands dossiers. Nous avons commencé à réagir.
L’énergie est devenue l’une des premières préoccupations politiques. D’abord, le prix du pétrole demeure historiquement élevé, malgré une légère détente ces derniers mois, au détriment des producteurs et des consommateurs.