Les perspectives économiques sont très différentes pour 2012 de ce qu’elles étaient il y a un an. Face au regain d’incertitude sur l’état de l’économie mondiale et au malaise qu’inspire l’avenir, l’optimisme prudent du premier semestre 2011 s’est évanoui. Le chemin de la reprise est semé d’embûches ; pour enclencher une dynamique de progrès en 2012, il faut une solide impulsion et un engagement collectif énergique. Nous ne pouvons nous permettre de sombrer dans un pessimisme impuissant, nous devons de nouveau susciter espoir et confiance.
Nous restons aux prises avec la pire crise économique du dernier demi-siècle. Face aux sombres perspectives à court terme, l’opinion publique mondiale est en droit de s’interroger sur l’aptitude des dirigeants politiques à trouver une voie de sortie.
Malgré deux décennies d’externalisation et de mondialisation, l’industrie manufacturière des États-Unis était encore en 2009 la plus importante au monde. Cependant, sa part dans la valeur ajoutée mondiale avait diminué, passant de 22,7 % en 1990 à moins de 20 % en 2009.
Personne ne dira le contraire : Steve Jobs a été un génie du marketing, qui est arrivé à persuader les masses crédules d’acheter à des prix extravagants toutes sortes d’objets brillants et colorés simplement parce qu’ils sont brillants et colorés. Bien qu’on le compare souvent à Thomas Edison, Jobs, lui, n’a électrocuté aucun pachyderme. En effet, en 1903, Edison avait fait griller Topsy, l’éléphante vedette du parc d’attraction de Coney Island, et immortalisé l’événement sur pellicule.
Elinor Ostrom, Prix Nobel d’économie, est intervenue devant l’OCDE en juin dernier.
À l’heure où de nouveaux modèles sont nécessaires, ses idées sur les ressources collectives et la gouvernance pourraient ouvrir des pistes utiles.
Nous restons aux prises avec la pire crise économique du dernier demi-siècle. Face aux sombres perspectives à court terme, l’opinion publique mondiale est en droit de s’interroger sur l’aptitude des dirigeants politiques à trouver une voie de sortie.
Alors que les économies de l’OCDE sont plongées dans le marasme, la tendance mondiale des fusions et acquisitions a rarement été aussi dynamique. Au 21 octobre, ces opérations représentaient 822 milliards de dollars. Si ce dynamisme se confirme, les 1000 milliards de dollars seront atteints avant la fin de l’année, soit une progression de 32 % par rapport à 2010.
Si les défaillances des marchés financiers ont été l’une des principales causes de la crise économique, les marchés de l’immobilier, et particulièrement du logement, ont également joué un rôle majeur.
Qu’elles aient été suffisamment réformées ou non, peu d’institutions ont été autant passées au crible que les banques pendant la crise économique actuelle. Mais quelles sommes contrôlent-elles réellement, et comment leur comportement peut-il avoir un tel impact sur nos économies ?
Les perspectives économiques se sont assombries au cours des six derniers mois, une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui recherchent un emploi. Des mesures ciblant les jeunes et les chômeurs de longue durée peuvent – et doivent – être prises.
Un minimum de culture financière peut permettre aux non-spécialistes, sinon de rivaliser avec les professionnels de Wall Street, du moins de mieux gérer leur argent.
En 2008, l’économiste chinois Justin Yifu Lin est devenu le premier Économiste en chef de la Banque mondiale issu d’un pays en développement. M. Lin y est l’inventeur du concept de « nouvelle économie structurelle », qui vise à trouver un juste équilibre entre le rôle du marché et celui de l’État dans les économies des pays en développement.
Israël est un lieu de villégiature apprécié, grâce à ses attractions culturelles et historiques, mais aussi pour les loisirs. Certains défis demeurent néanmoins.
À bien des égards, l’histoire brève mais mouvementée d’Israël a débouché sur une conjonction de circonstances économiques, sociales, démographiques et politiques unique parmi les autres pays de l’OCDE. Quelques-unes de ces caractéristiques sont présentées ici ; elles sont examinées plus en détail dans la première Étude économique de l’OCDE sur Israël, publiée en 2010.
L’innovation est un moteur majeur de productivité, de croissance économique et de développement. De nombreux pays de l’OCDE cherchent à gagner en productivité en investissant dans la science, la technologie et la recherche-développement (R-D). Quelles leçons peut-on tirer de l’expérience d’Israël, ce « pays de startups », selon l’essai éponyme de Dan Senor et Saul Singer ?
Incertitudes face à l’avenir, désir de trouver de nouvelles manières de gérer nos économies et de participer au débat sur la mise en oeuvre de politiques meilleures pour une vie meilleure : tel était l’état d’esprit perceptible des participants au Forum de l’OCDE, les 24 et 25 mai derniers.
Une nouvelle Afrique semble voir le jour, plus confiante et plus sûre d’elle. Comme l’indiquent les Perspectives économiques en Afrique 2011, cette nouveauté se reflète aussi dans les relations entre le continent et les économies émergentes.
Il y a un an, à la réunion 2010 du Conseil de l’OCDE au niveau des Ministres, Israël a été formellement invité à devenir membre de l’OCDE, au terme de trois ans de négociations d’adhésion. Peu après, en septembre 2010, Israël est officiellement devenu le 33e pays membre de l’organisation. L’Observateur de l’OCDE a recueilli le point de vue du ministre israélien des Finances, Yuval Steinitz, sur les défis économiques de son pays.
La Semaine du 50e anniversaire de l’OCDE a été un événement majeur et régénérateur. Dans un contexte de reprise fragile de l’économie mondiale, 21 chefs d’État et de gouvernement et vice-premiers ministres, 86 ministres et secrétaires d’État, et plus de 2 000 représentants des entreprises, des syndicats et de la société civile se sont réunis pour définir des politiques porteuses de croissance et d’emplois plus inclusives et plus respectueuses de l’environnement. Des actions gouvernementales concrètes pour tirer parti de nouvelles sources de croissance, comme la croissance verte, l’innovation au service de l’emploi, les compétences, les échanges et l’adoption d’une stratégie de développement élargie, ont été examinées.
Discours de Mme Hillary Rodham Clinton, Secrétaire d’État des États-Unis et présidente de la réunion du Conseil de l’OCDE au niveau des ministres 2011, à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de l’OCDE, le 25 mai 2011
Le marché du travail canadien a été préservé des soubresauts les plus violents de la crise économique. Pourquoi ?
Les grands événements sportifs peuvent à la fois stimuler l’économie et la société. C’est ce qu’ont fait les Jeux olympiques d’hiver de Vancouver, en 2010, qui ont été largement applaudis malgré d’importantes difficultés au départ. Pourquoi un tel succès, et quelles leçons en ont tiré les organisateurs ? Réponses de John Furlong, président du comité d’organisation des Jeux de 2010.
Suite aux avanies environnementales et économiques subies par le secteur de la pêche, le Canada met en oeuvre d’importantes réformes. Une renaissance s’annonce, mais certains défis demeurent.
Certaines entreprises de hautes technologies bien connues siègent au Canada. Mais le pays innove-t-il suffisamment ? Le tableau est contrasté, une certaine autosatisfaction figurant parmi les défis à relever.
Pourquoi certaines entreprises, organisations, économies et même nations parviennent-elles à atteindre leurs objectifs et d’autres pas ? Un angle intéressant est de considérer chacune de ces entités comme un système adaptatif complexe, soumis aux mêmes processus d’évolution que les organismes vivants.
L’Observateur de l’OCDE : Au moment où le monde sort d’une crise prolongée, comment caractériseriez-vous l’état actuel de l’économie canadienne ?
En 2008, l’économiste chinois Justin Yifu Lin est devenu le premier Économiste en chef de la Banque mondiale issu d’un pays en développement. M. Lin y est l’inventeur du concept de « nouvelle économie structurelle », qui vise à trouver un juste équilibre entre le rôle du marché et celui de l’État dans les économies des pays en développement. Avant la Conférence annuelle de la Banque sur l’économie du développement (ABCDE), qui s’est tenue cette année à l’OCDE, M. Lin a accordé un entretien à Brian Keeley.*
Renforcer les capacités des administrations fiscales est essentiel pour stimuler le développement de l’Afrique. Selon une nouvelle étude, des actions sont déjà engagées, mais il faut faire davantage.
Comme l’OCDE, la TVA est née il y a environ 50 ans. Est-ce le moment d’en remplacer les aspects les plus anciens et pesants par un système allégé, reposant sur une large base et à taux standard ?
La crise bancaire a été endiguée, mais à un coût très élevé pour les deniers publics.