La nouvelle architecture de l’euro, qui doit entrer en vigueur dès juillet, est encore très imparfaite et les États en difficulté n’ont toujours pas prouvé leur capacité à se maintenir dans la zone euro, selon Thomas Mayer.
La Pologne n’est pas encore membre de la zone euro, mais elle suit l’évolution de la situation de l’euro avec beaucoup d’intérêt.
Le commerce mondial évolue, et les responsables politiques doivent aussi revoir leur façon de l’aborder, selon Pascal Lamy. Explication.
Depuis deux ans, la zone euro est au centre de la tourmente financière mondiale, et certains observateurs commencent à se demander si elle survivra à ces turbulences. La dernière Étude économique de l’OCDE sur la zone euro indique comment faire en sorte que la courageurse entreprise d’intégration économique européenne fonctionne.
Les conséquences économiques de la crise ont opportunément déclenché une réévaluation des pratiques de dépenses publiques et de recouvrement des recettes publiques de part et d’autre de l’Atlantique. Pendant que des supercommissions du Congrès américain et des délégations de l’UE élaborent des plans pour payer la facture d’une dette colossale, divers groupes de la société civile, le mouvement Occupy, mais aussi le simple bon sens, ont légitimement attiré l’attention sur certaines échappatoires fiscales et pratiques d’entreprises qui coûtent des milliards de dollars aux finances publiques.
Pour ajuster son moteur de croissance aux enjeux actuels, la Chine doit investir dans le capital humain et ne pas négliger les plus jeunes.
Grâce à sa croissance économique, le Brésil a connu des bouleversements considérables pendant la dernière décennie. Les inégalités sociales ont régressé et le revenu est aujourd’hui plus équitablement réparti. Ces modifications concrètes se traduisent par un regain de confiance de la population brésilienne. La demande est plus forte et les priorités ont changé, ce qui a conduit à des modifications au sein du gouvernement ainsi que dans le secteur privé.
Bien plus que les dépenses budgétaires excessives, c’est la toute-puissance des marchés financiers qui menace aujourd’hui la confiance. Or, il existe des investissements judicieux et salutaires pour la société.
Chercher à s’affranchir du PIB pour mesurer le progrès est une démarche aussi opportune que nécessaire, mais seul un autre indicateur unique peut faire l’affaire.
L’initiative CleanGovBiz de l’OCDE aide les États à combattre la corruption tout en coopérant avec la société civile et le secteur privé pour promouvoir l’intégrité.
Une défaillance majeure de la protection des consommateurs est-elle au coeur de la crise des subprimes ? Pour Ira Rheingold, défenseur des consommateurs, seule une amélioration de la réglementation financière et de la protection des consommateurs empêchera d’autres crises.
Pour remettre l’économie sur pied, serait-il préférable de miser sur les efforts collectifs des entreprises et des autres parties prenantes plutôt que sur de nouvelles lois ?
L’Initiative du vivre mieux de l’OCDE peut influer sur les politiques comme sur la vie des gens. Mais cela dépend aussi de la participation.
Si en 2012 les gros titres économiques sont un peu moins sombres, ce n’est pas pour autant le Printemps de l’OCDE. La crise économique et financière a laissé de profondes cicatrices, qui mettront du temps à se refermer et influenceront les politiques des années qui viennent.
Nous vivons dans un contexte de mondialisation dans lequel tout événement important, où qu’il soit, a des répercussions immédiates et directes sur le reste du monde. La faim en Afrique et les turbulences politiques au Maghreb ont ainsi provoqué de nouveaux flux migratoires vers les pays au niveau de développement relatif supérieur.
Les pires années de la crise mondiale sont derrière nous et, pour la communauté internationale dans son ensemble, la Turquie fait partie des pays qui ont réussi à renouer rapidement avec une forte croissance.
L’année 2012 marquera-t-elle un nouveau départ pour nos économies ? Apportera-t-elle de meilleures perspectives à nos concitoyens ? Embarquonsnous vers une nouvelle ère de croissance plus forte, plus verte et plus inclusive ? Tel est sans doute le souhait du plus grand nombre, et aussi l’objectif des décideurs rassemblés à la réunion du Conseil de l’OCDE au niveau des Ministres (RCM) sur le thème « Tous à bord : des politiques en faveur d’une croissance inclusive et de l’emploi », suivie en juin par le sommet des dirigeants du G20 de Los Cabos, au Mexique, et par la Conférence des Nations unies « Rio+20 » sur le développement durable.
Les économies émergentes ont fait récemment des progrès appréciables dans le domaine de la couverture maladie. Cependant, la part des versements directs des ménages dans le total des dépenses de santé y demeure beaucoup plus importante que dans la plupart des pays avancés.
L’augmentation du revenu moyen et la diminution du niveau de pauvreté absolue, en particulier ces dix dernières années, suggèrent qu’une proportion croissante de la population mondiale n’est ni riche ni pauvre par rapport aux normes nationales mais se situe dans le milieu de l’échelle des revenus.
Les efforts de la Turquie dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités de revenu donnent d’excellents résultats. Aujourd’hui, le pays fait figure d’exemple dans la région et au-delà. Le Premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan, revient sur ces réussites et sur le rôle du pays dans la coopération internationale.
Le cycle actuel de 30 ans de déréglementation et de croyance absolue en la « main invisible » du marché touche à sa fin. Cette évolution intervient au milieu d’une grave crise économique et financière qui est souvent comparée à la Grande dépression des années 1930. Les tensions sociales s’étendent.
Le taux de pauvreté constitue généralement un indicateur du revenu des personnes. Mais comment les services publics peuvent-ils influer sur la pauvreté relative, si l’on tient compte de la valeur monétaire de ces services pour calculer ce qu’on appelle le « revenu élargi » ?
Les besoins de main-d’oeuvre évoluant avec le progrès technologique, les compétences doivent s’adapter au même rythme pour que les économies restent compétitives.
En 2012, les marchés de l’énergie, comme l’économie en général, sont caractérisés par une grande incertitude. Les problèmes macroéconomiques mondiaux de 2011 ont détourné l’attention de la politique énergétique, et il pourrait en aller de même cette année.
Les discriminations à l’encontre des femmes nous pénalisent tous. Comme l’explique Cherie Blair, fondatrice de la Cherie Blair Foundation for Women, les femmes chefs d’entreprise sont une ressource économique que les pays, riches ou pauvres, ne devraient pas négliger.
Comment sortir de la crise de l’euro ? Pour David McWilliams, économiste irlandais et auteur à succès, la réponse réside probablement dans une Europe monétaire à deux vitesses.
L’expansion du secteur financier au Brésil témoigne du positionnement du pays comme l’un des marchés émergents les plus lucratifs au monde.
Les déséquilibres du modèle de croissance chinois inquiètent, mais sont rarement bien compris. Comment les autorités chinoises peuvent-elles rééquilibrer investissement et consommation ?
Les gouvernements du monde entier s’efforcent de maîtriser leur déficit et de ramener leur endettement à un niveau viable, mais dans quels domaines intervenir pour faire des économies ? Ils doivent se livrer à un délicat numéro d’équilibrisme en tentant d’instaurer une véritable discipline budgétaire sans porter un coup fatal aux services publics, qui se trouvent souvent dans une situation politique précaire.
L’histoire de la politique économique est marquée par une succession de « paradigmes » définissant les objectifs de cette politique et les instruments à utiliser pour les réaliser. Pier Carlo Padoan, Chef Économiste de l’OCDE, ébauche les évolutions à l’oeuvre.