« Quelle semaine extraordinaire. […] Je fais de mon mieux pour redescendre sur terre et me remettre au travail. » C’est ainsi, en moins de 140 caractères, que le Français Jean Tirole (@ JeanTirole) a exprimé sur Twitter son enthousiasme après avoir appris qu’il avait remporté le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel.
Globalement, l’économie mondiale continue de tourner au ralenti. À 3 % depuis sept ans, la croissance du PIB mondial est inférieure de plus d’un point de pourcentage à son rythme de 2000- 2007, et d’environ trois quarts de point à la moyenne des 15 années qui ont précédé la crise financière. L’expansion du commerce mondial reste elle aussi en deçà de sa tendance de moyen terme et l’investissement productif n’est guère plus dynamique. Rien que dans la zone OCDE, on compte aujourd’hui 11 millions de chômeurs de plus qu’en 2007. De nouvelles données montrent une demande mondiale atone, malgré le stimulus lié à la chute récente du prix du pétrole.
L’accès au financement peut être un vecteur de développement social et économique inclusif. Quel rôle pour les transactions numériques ?
Les technologies internet et mobiles intelligentes favorisent l’émergence rapide de nouvelles plateformes dynamiques qui changent la donne sur les marchés des services immobiliers, des transports et autres. Des entreprises comme Airbnb (aide à la location de logements) et TaskRabbit (aide pour les tâches du quotidien : courses, promenade du chien…) ont fait la une non seulement en raison de leur nouveau modèle économique, mais aussi parce qu’elles bouleversent des marchés et services établis. Pour ses défenseurs, cette « économie du partage » donne plus de choix et de pouvoir aux clients, pour ses détracteurs, elle est synonyme de concurrence déloyale. Pour les gouvernements, la question est de savoir dans quelle mesure elle est équitable et si elle oblige à réécrire certaines règles. Nous avons demandé à Frédéric Mazzella comment BlaBlaCar, l’entreprise de covoiturage qu’il a fondée, est devenue un exemple emblématique de cette économie.
Les entrepreneurs sociaux et les pouvoirs publics ne parlent pas la même langue. Leur compréhension mutuelle est pourtant essentielle pour que les entreprises que nous faisons naître et prospérer permettent de mener une vie de qualité.
« Ni les économistes, ni les participants au marché, ni même les gouvernements n’avaient prévu une crise financière du type et de l’ampleur de celle que nous connaissons aujourd’hui. L’effondrement de la confiance et le gel du crédit consécutifs à la faillite de Lehman Brothers ont été un choc. »
La profonde mutation dans laquelle le monde est engagé nécessite de repenser les modèles de croissance traditionnels. La question posée aux économies comme aux entreprises est en réalité la même : existe-t-il des ressources nouvelles pour une croissance plus harmonieuse et plus humaine ? En tant que dirigeant de Sodexo, j'ai toutes les raisons d'y croire. Cela fait 50 ans que notre groupe grandit en plaçant l’être humain au cœur de son modèle économique, de son organisation et de ses relations avec la société.
La faiblesse des cours du pétrole et l’assouplissement monétaire dopent la croissance dans les grandes économies du monde, mais le rythme à court terme de l’expansion reste modeste, sur fond de taux d’inflation et de taux d’intérêt anormalement bas qui révèlent l’existence de risques d’instabilité financière, selon la dernière Évaluation économique intermédiaire de l'OCDE parue le 8 mars 2015.
Il y a un peu plus d’un an, l’OCDE et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont présenté une nouvelle base de données sur les échanges mesurés en valeur ajoutée (ÉVA). Les observations faites grâce à ÉVA révolutionnent notre connaissance des échanges, de l’investissement et de la production dans le monde. Prenons par exemple les chaînes de valeur mondiales (CVM), qui occupent maintenant une place prépondérante dans l’économie mondiale. Un article produit dans l’Union européenne et exporté vers les États-Unis peut englober des matières premières venues de Chine et de Malaisie et des services fournis au Japon ou en Inde. Les biens et services ne sont plus produits par une entreprise dans un pays donné et vendus aux consommateurs d’un autre pays ; la production est fragmentée, les composants franchissent de multiples frontières, tandis que la valeur ajoutée du produit s’accroît à chaque étape.
L’économie australienne a été l’une des plus performantes de la zone OCDE, mais elle est aujourd’hui confrontée à des défis majeurs.
L’OCDE ne croit pas à l’installation de la déflation en zone euro, mais le risque s’accroît.
Économie émergente au parcours hors norme, l’Afrique du Sud se retrouve depuis peu en proie à des difficultés économiques. Nous avons interrogé Dennis George, Secrétaire général de la FEDUSA, au sujet de leurs conséquences et des dispositions que le G20 et le gouvernement sud-africain devraient prendre pour que le pays renoue avec une croissance vigoureuse.
Les pays du G20 prennent des mesures pour relever la croissance économique mondiale. Leurs engagements seront-ils suffisants ?
Ces dernières années ont apporté leur lot d’épreuves. Lorsque l’Australie a pris la présidence du G20, voici bientôt un an, l’économie mondiale se remettait encore de l’une des plus graves crises de l’ère moderne.
L’Australie s’est imposée comme une force du G20 dans la région Asie-Pacifique, et s’embarque maintenant sur une nouvelle vague qui la porte un peu plus loin dans le siècle asiatique.
Après trois années de sacrifices, de dur labeur et de réformes difficiles, l’Irlande s’est libérée des profondeurs de la crise financière pour devenir l’une des économies européennes les plus florissantes et l’un des pays les plus accueillants pour les entreprises.
Si la France a relativement mieux résisté à la crise financière que nombre de ses partenaires, sa performance économique au cours des dernières décennies a toutefois été fragile, selon un nouveau rapport de l’OCDE, France : Redresser la compétitivité.
Le premier distributeur automatique de bitcoins a été installé à Vancouver en 2013 et permet de convertir des dollars canadiens en bitcoins, et inversement. Face à la montée en puissance du bitcoin partout dans le monde, les gouvernements prennent position pour ou contre cette cryptodevise numérique anonyme.
Promouvoir l’entrepreneuriat chez les personnes les plus vulnérables – femmes, seniors, jeunes, immigrés, chômeurs ou handicapés – est une bonne piste pour améliorer l’emploi et renforcer la cohésion sociale. Ces personnes ont un potentiel énorme, et plusieurs méthodes permettraient de l’exploiter.
Depuis la Grande Récession, la reprise a été lente et ardue, et a menacé de dérailler à plusieurs occasions.
Alors qu'elles représentent 90% de l'emploi dans les pays de l'OCDE, les petites et moyennes entreprises (PME) peinent à accéder aux financements des banques.
Nous célébrons cette année le cinquantenaire de l’adhésion du Japon à l’OCDE. Le Japon a été le premier pays asiatique à rejoindre notre Organisation le 28 avril 1964, marquant ainsi une étape très importante.
Pour rester parmi les plus modernes et productives du monde, les industries japonaises ont besoin d’accéder aux connaissances, à la technologie, aux compétences et aux ressources d’autres pays.
Des dirigeants étrangers commencent à marquer de leur empreinte quelques grandes entreprises japonaises, mais le reste du pays suivra-t-il ? Le changement pourrait passer par l’éducation.
Le Japon est peut-être à l’orée d’une nouvelle vague d’entrepreneuriat « cool », qui pourrait faire des industries créatives du pays une nouvelle source de croissance.
Dès 1984, le film Ghostbusters annonçait la fin du livre papier avec cette réplique culte : « Gutenberg est mort, vous savez ? ».
Une politique économique ne peut être opérante que si ses concepteurs – et les électeurs auxquels ils sont redevables – savent comment va l’économie. Pour appréhender l’économie dans sa globalité, on se base sur les statistiques disponibles.
Les décideurs, chefs d’entreprise et autres acteurs font souvent l’éloge de la croissance verte, mais les actions concrètes restent rares. On peut d’ailleurs s’étonner que, même dans l’agriculture, la plupart des pays de l’OCDE n’aient pas encore de stratégie sérieuse. Cependant, d’après l’ouvrage Moyens d’action au service de la croissance verte en agriculture, l’infi niment petit pourrait venir à la rescousse.