Les gouvernements de la région MENA apparaissent depuis quelques années résolus à lutter contre la corruption dans les marchés publics. Les promesses se réalisent, mais les efforts doivent continuer.
La construction d'un État est l'expression par excellence de la gouvernance. Vus de l'extérieur, les accomplissements d'un État naissant souffrent de la comparaison avec les politiques élaborées d'un gouvernement politiquement et économiquement stable. L'un est un maçon, l'autre un entrepreneur en bâtiment, confiant en la solidité des fondations de son projet.
Après une année éprouvante marquée par le pessimisme, nous entrevoyons les premiers signes d'une reprise économique. Les mesures économiques et financières résolues prises par les gouvernements tout au long de l'année commencent à produire leurs effets.
Un système de réserve de céréales à trois niveaux pourrait protéger les pays pauvres contre l'instabilité et les flambées des prix alimentaires, et aiderait à répondre aux crises alimentaires.
Le 7 septembre 2009, un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a dénoncé le rôle important de la « domination du dollar » dans les déséquilibres globaux récents, notamment des balances commerciales et des comptes des opérations courantes, qui ont contribué à la crise économique mondiale.
La région MENA recèle un immense potentiel de croissance économique et de développement. L'amélioration des politiques et des pratiques favorables à l'investissement aidera grandement à concrétiser ce potentiel.
Tout au long de son cycle de vie, création, exploitation, développement, restructuration, reprise et transmission, la PME a besoin d'un financement adéquat qui réponde au mieux aux exigences de la période.
Améliorer la gouvernance et l'investissement est un préalable incontournable au développement dans la région MENA.
Renforcer le secteur public est essentiel pour l'investissement et le développement, mais c'est un défi de taille. Mohammed Abbou, Ministre de la Modernisation des secteurs publics du Maroc, explique comment y contribuer.
La crise a provoqué une chute brutale du commerce international (Voir section En bref), mais comment cela se traduit-il selon les secteurs et les régions du monde ?
Alors que l'OCDE était chargée d'élaborer une Stratégie pour une croissance verte en juin dernier, certains ministres ont clairement évoqué les « emplois verts » que pourrait générer une telle stratégie. Qu'est-ce qu'un « emploi vert », au juste ?
Alors que les principales économies mondiales misent sur la « croissance verte » pour sortir de la crise économique, les investissements dans les idées et les technologies qui pourraient stimuler cette croissance se sont effondrés. L'investissement en capital-risque a commencé à diminuer début 2008 et est aujourd'hui quasiment tari.
L'économie mondiale s'est heurtée à un mur ces 12-18 derniers mois. Telle était la remarque d'introduction de Soumitra Dutta, de l'INSEAD, au Forum de l'OCDE 2009, lors du débat qui a suivi la session sur les dernières prévisions économiques de l'OCDE publiées quelques instants plus tôt (Perspectives économiques de l'OCDE n° 85, version préliminaire, juin 2009).
La croissance a ralenti au second semestre de 2008 mais elle était encore positive au début de 2009. Compte tenu de la récession mondiale, l'activité se contractera probablement en 2009, encore que la récession devrait être relativement peu profonde.
La croissance a fléchi en 2008 sous le poids de la crise économique mondiale, même si le secteur financier est resté solide et la demande intérieure soutenue. L'activité devrait se contracter en 2009, en raison de la baisse des exportations, et ne reprendre que lentement en 2010 lorsque l'environnement extérieur s'améliorera.
Selon les prévisions, la production devrait reculer de 4,2 % en 2009, ce repli se ralentissant au fil des mois, et de 1 % en 2010. Le chômage atteindra environ 20 % en 2010 tandis que l'inflation reviendra aux alentours de zéro. On s'attend à un déficit des administrations publiques de 9,5 % du PIB en 2010.
Chute record du PIB ; Économie ; Verbatim ; Matières sexuées ? ; Discipline fiscale ; Comité d'aide au développement ; Chômage des jeunes ; Aide irlandaise ; Best of...
Les défaillances du gouvernement d'entreprise ont contribué à l'effondrement des marchés financiers. Que faire ?
La Corée a été l'un des pays de l'OCDE les plus durement touchés par la crise mondiale, alors même que son secteur financier était relativement sain. La crise a frappé de plein fouet une économie qui était devenue ces dernières années l'une des plus performantes du monde développé, l'instabilité des marchés de capitaux et la chute brutale du taux de change rappelant la crise asiatique de 1998.
Voici ce qu'on lisait dans le Times du 27 mai 1882 : « Nous avons remporté aujourd'hui une grande victoire sur le monde physique, une victoire impossible et même inimaginable il y a seulement quelques années. » Il ne s'agissait pas de l'invention de l'aviation, ni de la conquête des pôles, mais de viande de mouton... L'événement en question était l'arrivée à Londres du Dunedin, un navire transportant de l'agneau et du mouton en provenance de Nouvelle-Zélande. Sur les 5 000 carcasses, une seule fut déclarée impropre à la consommation, et le reste fut vendu. Le Dunedin démontra ainsi qu'on pouvait transporter des aliments congelés d'un bout à l'autre de la planète et que cela pouvait être un succès commercial.
Le commerce mondial s'est effondré au quatrième trimestre 2008 et la tendance reste à la baisse pour les premiers mois de 2009, malgré un léger mieux. Un commerce mondial ouvert et bien réglementé est un prérequis essentiel à la reprise et au développement. Or, en temps de crise, les tentations protectionnistes sont fortes. Il faut y résister.
L'innovation peut être un puissant antidote à la récession, mais elle risque d'être durement affectée par la crise économique, avec la raréfaction des capitaux nécessaires au financement de la recherche et au développement de nouveaux produits. Cela pourrait avoir de graves répercussions économiques, étant donné l'importance de l'innovation pour la croissance.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a 35 ans en 2009. Cette organisation sœur de l'OCDE rappelle opportunément qu'en situation de crise, une réaction coordonnée des pouvoirs publics peut réussir.
Des systèmes fiscaux plus solides et plus sains favoriseraient le développement, mais il y a beaucoup à faire.
Ces derniers mois, un changement radical est intervenu : les gouvernements sont désormais plus enclins à échanger des renseignements fiscaux avec d'autres pays. Pourquoi cela ?
L'Afrique n'est pas à l'origine de la crise économique, mais elle en subira les conséquences. Quelles sont les perspectives pour le continent ?
La productivité avait commencé à chuter dans les pays de l'OCDE quelques années avant l'éclatement de la crise financière. Selon des statistiques récentes de l'OCDE, ce recul révèle plusieurs choses.
De nombreux programmes de relance prévoient des investissements en faveur de l'environnement. Des politiques appropriées pourraient ainsi stimuler la croissance tout en ménageant la planète.
Pour regagner la confiance du public et des investisseurs, les gouvernements doivent mettre la transparence et la responsabilité au coeur des réformes et des mesures de sauvetage. Voici pourquoi.
« Le droit au respect de la vie privée demeurera une pierre angulaire de notre système juridique »